Trail de Brière

70 ou 22 kilomètres? /

Profiter de la plage ou découvrir la Brière? Trois cent vingt coureurs ont opté pour la deuxième option, en prenant le départ de la première édition du Trail de Brière, le 14 septembre dernier. Deux courses étaient proposées. Une de 22 kilomètres, et une autre de 70 kilomètres.

Le samedi 14 septembre dernier, l’association “Courir en Brière” organisait sa première édition du Trail de Brière, avec une course de 70 kilomètres et une de 22 kilomètres. La première prenait son départ à 8h30 à Saint-Malo-de-Guersac. La seconde, plus tard dans la journée, partait à 14h de Saint-André-des-Eaux. Mais qu’est-ce que “Courir en Brière”. C’est une association qui a vu le jour grâce à des personnes qui avaient le même souhait : courir et de préférence ensemble. À l’origine avec un groupe de six, ils se sont donc réunis pour créer une petite association, qui s’est ensuite développée par la suite, pour arriver à quarante-cinq adhérents. L’organisation de ce trail est comme une consécration après deux ans de travail.

Julien Mahé, vainqueur du 70 kilomètres

8h30, le soleil se lève sur Saint-Malo-de-Guersac, 82 sportifs courageux se tiennent sur la ligne de départ, près à débuter une course de 70 kilomètres autour de la Brière. Le top départ est donné, nous les retrouverons bien plus tard dans la journée. Cependant, seulement après une 1h30 de course, trois coureurs passent la barre du semi-marathon. Les bénévoles s’agitent, l’animation commence à se mettre en place. La restauration, le bar, tout est prêt pour accueillir les supporters tout au long de la journée.

À 11 heures, c’est au tour des plus petits de s’élancer à l’occasion des galopades. Les CE1-CE2 sont donc partis pour une course d’un kilomètre. Quelque minutes plus tard, c’est pour une distance de deux kilomètres que les CM1-CM2 débutent le parcours. Alors que les coureurs du 70 kilomètres sont en pleine course, sous une chaleur qui commence sérieusement à se faire ressentir, nous apprenons quelques abandons. Puis aux alentours de 13h30, il est temps pour les sportifs du 22 kilomètres de se mettre en place. 14 heures à Saint André des eaux, le deuxième départ de la journée est lancé.
En ce début d’après-midi, l’annonce de l’arrivée proche du premier du 70 kilomètres nous parvient. Une petite foule de bénévoles et de supporters sont présents, prêt à accueillir avec triomphe, celui qui s’apprête à franchir la ligne d’arrivée, avant la barre des six heures de course. C’est donc, après cinq heures, cinquante et une minute et cinquante-quatre seconde, que Julien Mahé arrive vainqueur de ce long Tour de Brière. Il a fait chaud, le corps fait mal, mais la victoire est là. Plus tard, Grégory Seiller arrive en tête du 22 kilomètres et finira avec un chrono d’une heure trente et dix-sept secondes.
Tout au long de l’après midi, les derniers encouragements se font entendre, pour tout ces coureurs qui arrivent, fiers de terminer leur course. Fatigués, en sueur, mais surtout courageux et heureux de l’avoir fait.

Annie Paringaux, première femme du 70 kilomètres, et quatrième de la course

Dans la fin de journée, alors que les derniers franchissent la ligne d’arrivée, nous retrouvons Alain, un coureur du 70 kilomètres, qui accepte de nous livrer ses impressions sur cette expérience.

Dans la fin de journée, alors que les derniers franchissent la ligne d’arrivée, nous retrouvons Alain, un coureur du 70 kilomètres, qui accepte de nous livrer ses impressions sur cette expérience.
Qui êtes-vous et avez-vous aimé cette course?
Je m’appelle Alain, j’ai 74 ans, et je pratique la course à pieds depuis toujours. Mais de  manière régulière depuis ma retraite. J’ai décidé de rentrer dans un club pour apprendre à courir, et mon objectif c’était le marathon.  Mon premier marathon je l’ai fait à 57 ans et puis après j’en ai fait une vingtaine d’autres ou vingt cinq, quelques cent kilomètres, le raid du Morbihan, trois fois les Templiers. Les courses locales c’est un plaisir, moi maintenant je cours par plaisir.  Cette édition a été splendide, la signalisation était parfaite, les ravitaillements j’ai trouvé ça très bien et le staff très chaleureux. Donc pour moi, c’était une belle course, très belle même. Je suis très heureux, même si j’ai mal, je suis très heureux.
Vous reviendrez l’année prochaine?
Je suis un optimiste pragmatique, on sait jamais de quoi sera fait demain. Mon temps sportif est compté. À chaque fois que je peux participer à une course comme celle-ci je le fais, par plaisir c’est tout. Je nourris aucun autre objectif.

On s’y retrouve l’année prochaine, pour peut-être une deuxième édition. Pourquoi ce ne serait pas votre tour ?

Texte et photos : Jeanne Lagoutte Galliana