Tàssia Reis

Rap chic et choc /

Tàssia Reis c’est une chanteuse décomplexée, féministe avec un charisme qui en impose. Un univers inspirant en direct des escales de Saint-Nazaire. Rencontre.

Certaines de vos chansons sont r’n’b, d’autres se rapproche du style Hip-hop, comment définiriez vous votre style musical ?
Je définirais mon style comme un mix de Hip-hop brésilien, de samba, il s’agit des musique que j’écoutais enfant, mais en vérité je définirais mon style musical comme le style de Tàssia !

Vos chansons parlent du problème de la place des femmes dans la société brésilienne, et d’autres causes politiques comme celle de votre combat en tant que femme noire et indépendante. C’est pour ça que vous avez commencé la musique ?
J’ai commencé à écrire par nécessité, j’avais besoin de m’exprimer, de parler de ma vie, de ce qu’il se passait autour de moi. Puis le temps a passé et mon écriture est devenue plus politique et j’ai aussi commencé à parler de ma place dans le monde.

Vous n’êtes pas signée dans une maison de disque, est-ce un avantage ou un défaut selon vous ?
Beaucoup de personnes dans l’industrie de la musique décident pour vous et vous donnent des ordres lorsque vous êtes artiste Je suis une femme indépendante, je ne veux pas être contrôlée. Cependant je suis complètement ouverte à la possibilité de signer dans une maison de disque mais il faut que le contrat me convienne. Vous pouvez même l’écrire en gros !

Quels artistes vous ont donné envie de faire ce métier ?
De vieux artistes de samba brésilienne comme Fundo de Quntal, Alcione. Mais des artistes de soul m’ont eux aussi inspirée, ou encore Beyonce. Certains arts m’ont aussi permit de me faire évoluer comme le théâtre par exemple.

Quel conseil donneriez-vous à des filles qui veulent se lancer dans la musique ?
Je leur dirais de suivre leur cœur et d’être honnête, cela peut tout changer. Ce conseil m’a été donné par Erykah Badu lorsque je débutais.

Les questions Sinon

Et sinon, quelle est votre phrase fétiche ? Tout est possible.

Et sinon, à 20 ans tu voulais ? Je voulais être riche ! (rires)

Et sinon, ta plus grosse connerie ? Ne pas croire en moi.

Et sinon quel est on tic ? J’en ai deux, le premier est que je ne m’arrête jamais de travailler et le second est que je corrige tout le temps les gens !

Texte : Léa Philippe- Photos : DR