STX

Une cathédrale pour des paquebots/

S.T.X est une multinationale très influente dans le domaine de la construction navale.En activité depuis plus de 150 ans, S.T.X France Saint-Nazaire c’est aussi 100 hectares, 2 700 employés, 60 000 tonnes d’acier transformé par an. Une ville dans la ville...

Aujourd’hui, des élèves de seconde BAC-PRO chaudronnerie du lycée professionnel Brossaud-Blancho de Saint-Nazaire interrogent Yann Chopin, 45 ans, qui travaille depuis plus de 20 ans dans l’entreprise et rencontrent Delphine Gledel la directrice de la communication chez S.T.X.
Le parcours professionnel de Yann Chopin commence par un CAP en structure métallique, puis il est appelé par le service militaire qu’il effectue sur un bateau construit sur les chantiers navals de STX ;

ouvrier chez STX en tant que charpentier-soudeur en 1994, il évolue dans l’entreprise en étant animateur d’équipe autonome dans un atelier surnommé « La Cathédrale », et la semaine prochaine, il passera agent de maîtrise, c’est à dire qu’il devra coordonner le travail de 40 personnes. Cette « cathédrale », c’est un immense atelier où il y a deux portiques de 90 tonnes installés dans le but d’élever et de manutentionner des blocs d’acier. On y a construit la cheminée du Queen Mary II !

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« Le travail est physique et il faut veiller à la sécurité car il y a des charges qui passent au-dessus de l’atelier. »

Qu’entendez vous par Cathédrale ?
Y.C. : C’est ce gigantesque atelier que vous avez traversé. Il a une charpente complexe et un système de propulsion arrière/ avant qui permet de manipuler des panneaux d’acier qui font jusqu’à 1200 tonnes.
Dans cet atelier, quelles sont les activités principales ?

Y.C. : Les activités principales sont la lecture de plans, la découpe, l’assemblage d’éléments et de matériaux (essentiellement l’acier H45). Nous travaillons en 2 ou 3-8.
Quelles sont vos conditions de travail ?
Y.C. : Nos conditions de travail dépendent de la météo ! Il fait froid le matin et chaud l’été, on manipule des chalumeaux.

Le travail est physique et il faut veiller à la sécurité car il y a des charges qui passent au-dessus de l’atelier. On est toujours en risque maîtrisé, j’ai moi-même eu deux accidents. Mais c’est un métier passionnant, chaque navire a ses spécificités techniques. Le plus complexe a été l’Harmony of the seas.

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QUELLES SONT LES PERSPECTIVES D’EMBAUCHES CHEZ STX :
S.T.X recrute en grand nombre (200 personnes en 2018) dans de nombreux secteurs et aussi en chaudronnerie niveau Cap et BAC professionnel.

http://stxfrance.fr/

Textes : Noé Sery, Mathieu Moyon, Yoann Lemmonier et Mathéo Auzenou (2BTCI) - Photos : ©STX France / Bernard BIGER - Photo de groupe : Joséphine Le Car