Le parkour

Sport de rue/

C'est quoi ?

Le Parkour est une activité physique consistant à se déplacer efficacement grâce à ses seules capacités motrices, dans différents types d’environnements. Le traceur – pratiquant du parkour – développe son corps et son contrôle par le biais d’une méthode d’entraînement alliant course, passement d’obstacles, sauts, escalade… Le “Freerunning/Art du déplacement” est issu du Parkour mais se focalise davantage sur l’esthétique des mouvements.

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Interview fireflow

Fireflow, c’est une équipe de traceurs sur Saint-Nazaire qui existe depuis 7 mois, avec 8 membres à son actif.
La team est composée de Théo Ruel, fondateur, Melen Houguet, Mathis Boutellier, Kentin Lacroix, Jimmy Bougourd, Matt Dubois, Adrien Coué et Nolhan Mallard. Ils ont entre 14 et 17 ans.

Comment avez-vous découvert le parkour ?
Théo : Pour ma part grâce au film Les Yamakasi.
Mathis : Grâce aux réseaux sociaux (en particulier « YouTube » avec les vidéos de la French Freerun Family).
Depuis combien de temps pratiquez-vous ce sport ?
Théo : À peu près 1 an pour moi et 6 mois pour certains.
Adrien : J’ai commencé à lancer quelques saltos sur un trampoline, j’ai fait de la gymnastique avant d’intégrer la team.
Pourquoi ce nom Fireflow ?
Théo : À la base on voulait s’appeler firerun family. Mais on s’est mis d’accord pour s’appeler Fireflow parce que ça sonnait bien.
Depuis combien de temps votre team existe-t-elle ?
Théo : Elle existe depuis 6 mois mais cela ne fait que 4 mois qu’elle est vraiment active avec la création de la page sur les réseaux sociaux.
Que pensez-vous des structures dédiées à cette pratique ?
Mathis : À Saint-Nazaire et dans l’agglomération, il faudrait des lieux encadrés pour apprendre avec plus de sécurité, comme la 4PK a Nantes. Ça ramènerait du monde c’est sûr !

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« ...il faudrait des lieux encadrés...
Ça ramènerait du monde c’est sûr ! »

Est-ce que vous faites tous les mêmes figures ou bien chacun a sa spécialité pour les saltos ?
Groupe : Chacun a sa spécialité. Pour Théo le Costal (un salto orienté sur le côté), pour Jimmy le o’clock, pour Adrien le double backflip (salto arrière) avec la fitball…
En parlant de la fitball de quoi s’agit-il ?
Adrien : Ce sont les gros ballons de gym qu’on gonfle. On creuse un trou dans le sable et on l’enterre à moitié, puis on prend appui dessus pour faire des saltos. On peut aussi prendre une bouée de bateau c’est plus cher mais c’est mieux pour sauter.
Vos spots préférés ?
Théo : À la plage de Saint-Nazaire pour les acrobaties, sinon partout dans la ville. À partir du moment où il y a des murs ça nous va !

Mon expérience à moi

Par Loïc Lhermitte

Mon nom est Loïc Lhermite, j’ai 22 ans. Je pratique le parkour depuis maintenant 6 ans.
J’ai découvert cette discipline quand j’étais en seconde. Un gars de ma classe pratiquait tout juste ce sport et m’a montré des vidéos sur YouTube. J’ai voulu faire comme lui, alors je me suis entraîné tous les jours.
Pour me perfectionner, j’ai effectué un stage d’une semaine au Pouliguen. À la fin de ce stage j’ai continué tout seul, j’ai également commencé à apprendre à faire des saltos, seul sur le sable de la plage de Saint-Nazaire.
Ce qui me plaît et me fait continuer ce sport extrême, c’est la montée d’adrénaline en premier lieu et aussi la super entente entre « traceurs ». Mais aussi ce sport me permet de prendre confiance en moi et de découvrir mes limites. Je ne lance jamais une figure si je ne le sens pas…

Le plus souvent, je pratique le parkour à la plage de Saint-Nazaire pour apprendre de nouvelles figures, sinon partout où je vais, la ville est un grand terrain de jeu, il y a des obstacles partout si on ouvre bien l’œil. Sinon je vais à Nantes car il y a une salle dédiée (4PK).
Cette année je me fixe un objectif : j’aimerais monter sur les toits pour y faire des explorations mais aussi du parkour tout en étant un maximum prudent !

Les meilleurs spots de l’agglo :
– La plage, bien sûr pour éviter les trop grosses chutes.
– Les forges de Trignac, mais le lieu reste assez dangereux.
…….
Mais tous les lieux de la ville et de l’agglomération sont des spots, il suffit d’ouvrir les yeux.

Interview et texte : Loïc Lhermite - Photos : © Emeline Messina