La vie émotionnelle et sexuelle des jeunes

De la thérapie brève à la sexologie… Nathalie Hervy

L’adolescence représente une diversité de sensations : une ouverture à la sexualité, la recherche de ses propres limites ou de ses envies, mais aussi une période qui produit de fortes émotions. Estime de soi, sécurité intérieure, confiance, sont sollicités par les événements du quotidien.

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L’écoute et l’entraide

Aujourd’hui, les jeunes peuvent se retrouver confrontés : au harcèlement, aux violences physiques ou visuelles, comme les violences conjugales, aux abus sexuels ou au stress dont la préparation aux examens constitue un très bon exemple.
Les jeunes voient en parallèle leur corps évoluer, ainsi que leurs relations à eux-mêmes et aux autres.
Face à ces évènements pas toujours simples, le soutien de professionnels peut s’avérer d’une aide précieuse.
En effet, le gynécologue peut répondre aux questions qu’un jeune se pose sur sa sexualité et sur son corps. Le psychologue peut aider un jeune à comprendre, surmonter et gérer ses problèmes.

« Quoi qu’il arrive, il faut rester en adéquation avec ses valeurs »

La théraphie brève

Cependant, il existe aussi d’autres professions moins connues pouvant aider et accompagner les jeunes : comme le praticien en thérapie brève. Celui-ci entreprend une pratique très concrète, qui a pour objectif d’apporter des solutions aux problèmes grâce aux « outils » puissants comme l’EMDR, l’hypnose et la PNL. Pour ramener les patients du mode « survie », c’est-à-dire en état de détresse, en mode VIE. La thérapie brève est différente des thérapies axées sur le problème et le passé, comme la psychologie.
Nathalie Hervy, praticienne en thérapie brève, dit que « chaque séance est très différente, car elle s’adapte à chaque patient.» Elle voit cela comme la métaphore d’un peintre, qui se trouve avec une toile blanche et des pinceaux au départ. Ensuite, c’est au thérapeute et au patient d’en faire un beau tableau tout au long de la thérapie, car l’objectif du patient devient celui du thérapeute.
D’après Nathalie, le but est de « s’exprimer à son cerveau de façon positive » et de ne pas rester dans le négatif et ressasser le passé, bloqué sur d’éventuels problèmes. En effet, au lieu de se dire « il ne faut pas que je stresse », c’est mieux de l’exprimer de façon positive comme « respire un grand coup et détends toi ! ».

Une aide précieuse

D’autre part, le sexologue peut également être une aide précieuse. Effectivement, il cherche à trouver l’origine d’un trouble sexuel, le soigner, mais aussi le prévenir. Le sexologue intervient aussi pour informer et conseiller dans diverses situations.
Nathalie Hervy traite ces problèmes rencontrés, ou peurs liées à la sexualité, qui relèvent de chocs émotionnels et de traumatismes, comme une relation sexuelle vécue telle une agression.
De surcroît, la sexualité est un sujet qui reste souvent tabou, pourtant les jeunes ont besoin d’être informés là-dessus ; d’où l’importance des professionnels mentionnés ci‑dessus. On peut également citer l’importance des livres ou des séries, abordant ce sujet parfois sur le ton de l’humour ; comme Le sexe et l’amour dans la vraie vie de Ghada Hatem-Gantzer ou Sex Education de Laurie Nunn, diffusé sur Netflix.
« Je conseillerais à un jeune qui aborde sa vie sexuelle et émotionnelle de s’écouter, que ce soit au niveau émotionnel ou de son ressenti. Et quoi qu’il arrive, de rester en adéquation avec ses valeurs » conclut Nathalie Hervy.

nathalie.hervy73@gmail.com
13 avenue Gambetta
44380 Pornichet

Texte : Cléa Soupé-Drouet de Saint-Nazaire