INÜIT

Des jeunes Nantais prometteurs/

Simon Quénéa le batteur du groupe Inuit nous a accordé une interview juste avant leur concert au festival les Escales ce samedi 28 juin. Ce nouveau groupe Nantais a déjà deux albums à son actif. Ce combo nous propose des musiques électriques et entraînantes.

J’ai lu que vous vous étiez rencontré au lycée, vous vous supportez encore ?

Oui on se supporte toujours (rires), on est un peu obligé de s’aimer parce qu’on est un groupe mais on s’aime alors ça va.

Pourquoi avoir fait un groupe et pas une aventure solo ?

À la base c’était pour partager, être en coopération. On devait écrire et composer une musique qui nous ressemble à tous, c’était un vrai défi. Céline chante aussi en solo, mais cela n’empêche pas au groupe d’être une famille. On est fier d’avoir fait un album ensemble.

J’ai vu que vous faisiez de l’easy listening, comment définiriez vous votre style de musique ?

C’est compliqué on ne se limite pas à des styles musicaux particuliers, c’est plutôt un mélange, on n’a pas de style défini.

Quels sont les thématiques que vous abordez ou voulez aborder dans vos chansons ?

C’est large : nous traitons de ce qui nous touche… De la politique, d’amour, on prend position… On a la chance d’avoir un micro pour s’exprimer alors on donne notre point de vue sur ce qui se passe. Nous avons fait une musique sur Trump, les femmes battues, Adama Traoré. On fait des musiques sur des sujets qui nous touchent c’est important pour nous.

Est-ce que c’est compliqué de se faire une place dans le monde de la musique ?

C’est compliqué c’est long, il faut toujours travailler et ne rien lâcher. C’est plus compliquer de se faire une place dans la musique quand on est en groupe. Pour moi y’ aura plus de grands groupes mondialement reconnu comme les Beatles, ou Radio Head. Aujourd’hui les gens aiment plus les fortes personnalités.

Y a t’il des prises de tête dans le groupe ?

On est un peu obligés, on vit à six dans un camion. Mais ça dépend des humeurs, faut faire attention à soi et aux autres.

Avez-vous peur que ça s’arrête un jour ?

Il n’y a rien d’acquis, on n’a pas l’impression de vivre un succès, c’est un cheminement qui dure depuis dix ans. Mais il y a encore beaucoup d’étapes, nous avons participé à des festivals, des premières parties, mais on n’a jamais fait un concert où nous étions les seuls sur l’affiche.

Que feriez-vous si ça s’arrête ?

Ça dépend de chacun. Je ferais de la musique toute ma vie, mais différemment. Pour l’instant nous sommes tout le temps ensemble mais peut être qu’en vieillissant…

 

*** Les Questions Sinon***

 

Et sinon quelle est votre tic ?

Je dab sans arrêt.

Quelle votre bar préféré ?

Monsieur Machin à Nantes !

Quelle ce que vous vouliez faire à 20 ans ?

De la musique évidemment !

Et votre pire connerie ?

Je ne fais jamais de bêtises.

Et votre plus grande fierté ?

D’avoir réussi à faire notre premier album à six. Aidés par Benjamin Lebeau, sans lui je crois qu’on y serait jamais arrivés.

Questions : Samantha Le Nerrant Guihal, Texte : Colin Naffrechoux - Photos : © Paul Rousteau