GLAÖ

Électro et didgeridoo/

Ces musiciens atypiques originaires de la région nantaise sont présents aux Escales 2018. Avant le début de leurs concerts et dans un cadre tranquille les musiciens ont pris le temps de discuter. Une interview cool.

Vous avez toujours fait de la musique ?

Brice Tenailleau : «  J’ai découvert la musique à cinq ans et après j’ai été faire une école de musique j’ai eu des diplômes. Mais je trouvais que les autodidactes étaient inspirants. Ceux qui apprennent autrement ont un truc en plus. »

David Goin : Oui, comme beaucoup j’ai fait du clavier, j’ai passé mon Bac et c’est vers 15-16 ans, quand j’ai découvert qu’on pouvait en faire son métier, que je m’y suis vraiment mis.

Quand avez-vous « rencontré » le didgeridoo et où ?

David Goin : C’était il ya 20 ans cette année dans mon quartier dans une forêt autour d’un feu avec des amis qui en avaient un.

Brice Tenailleau : à peu près en même temps que David, je l’ai vu évoluer. À l’époque le didgeridoo commençait à émerger.

Ça vous fait quoi d’être invités aux Escales alors que le thème est Melbourne ?

David Goin : j’ai une amie, le lendemain d’un concert, qui m’a appelé pour me dire, tu as vu les Escales cette année c’est sur l’Australie, j’ai donc envoyé un message au programmateur Jérôme Gaboriau, qui ma répondu « pas de problème je viens vous voir », en plus à ce moment la on était en résidence au VIP. Vu que le didgeridoo c’est un instrument aborigène australien ça coulais de source.

Quelles sont vos muses musicales ?

Magma, The Prodigy, Ayto, Procadence… des musique de trans’, de la dub, de la world-retrospective, on essaye de ne pas se coller d’étiquette, on aime la fusion des genres.

Un festival à faire ?

Le Tribal Elek dans la Charente où on était l’année dernière et où on sera cette année, le Rêve de l’Aborigène à Evreux dans les Deux-Sèvres qui est plus traditionnel, le festival de Poupet, même si notre musique est décalée comparé aux têtes d’affiche. Mais le plus gros festival ce serait le Boom festival au Brésil.

Le morceau que vous avez composé que vous préférez ?

Fairy Ritual, à la base elle s’appellait juste Fairy aussi à cause du début de la musique qui ressemblait au bruit d’un bateau. C’est d’ailleurs sur celle là que nous faisons un clip.

Pourquoi « GLAÖ » ?

En fait c’est du Kobaïn qui est une langue inventée par le groupe Magma, je devrais pas le dire mais ca veux dire « le sang ». Et puis il fallait un nom qui chante, court et facile, comme pour les prénoms d’enfants.

Vous avez joué aussi vendredi, comment c’était ?

C’étais très bien on a eu un bon accueil, les gens étais ravis et nous aussi.

 

*** Les Question Sinon *** 

Quel est votre tic ?

Brice : je perds toujours tout et j’ai un tic de langage, je dis tout le temps « du coup »
David : je me frotte l’oreille !

Quel est votre bar fétiche ?

Le Ferrailleur à Nantes.

Votre phrase fétiche ? 

Brice : « ca tamponne » !
David : force et robustesse.

Votre plus grosse connerie ?

David : monter sur le capot dune voiture d’un copain qui venait d’avoir son permis, il a roulé un peu vite, je suis tombé, il m’a roulé dessus, depuis je ne monte plus sur le capot d’une voiture !

Votre plus grosse fierté ?

Brice : ma fille, mais c’est bateau de dire ça, alors on va dire : au concert de vendredi, j’avais des élèves que j’avais eu en cours de batterie il ya quinze ans qui sont venus et je me souviens de leur prénom.
David : Pareil des amis que j’avais pas vu depuis longtemps. Et d’avoir persévéré étant jeune, je trouvais ça improbable de pouvoir gagner ma vie avec la musique. On dit «  je ne crois que ce que je vois » mais les rêves on les voit pas, il faut y croire pour le voir. C’est un bon message pour les jeunes de Sinon Magazine ça non ?

Et sinon sur quoi vous dansez ?

Sur  Sing Sing Sing  de Benny Goodman

Samantha Le Nerrant Guihal