Festival les Renc’Arts

Une 26e édition qui souffle comme une vague de modernité/

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À Pornichet, du 13 juillet au 12 août, se tiendra la 26e édition du Festival les Renc’Arts. Au programme de ces cinq semaines, retrouvez des Arts de la rue (cirque, théâtre, danse…) et des concerts de tous genres. Comme lors de l’édition 2020, les spectacles se dérouleront du lundi au jeudi, en respectant les jauges sanitaires en vigueurs. L’objectif de Simon Baranger, le directeur du festival, est simple : « que les gens passent un bon moment devant un spectacle, en dehors du temps, de l’espace et de la réalité. »

L’organisation du festival

 

Pour la plupart des festivals français, 2021 s’inscrit dans la continuité de 2020, une année difficile. C’est ainsi que les Escales ou encore les Hellfest sont reportés. Heureusement pour nous, habitants de la région, les Renc’Arts ont réussi à s’adapter, une fois de plus, pour nous régaler.

Finalement le festival se déroulera dans les mêmes conditions que l’année passée. Du lundi au mercredi, vous pourrez retrouver les arts de la rue et le jeudi, les concerts. Tous les évènements auront lieu dans des espaces ouverts mais clos afin de limiter le nombre de personnes en fonction des jauges fixées. Les normes de distanciation seront bien entendu respectées grâce à des moquettes, pouvant accueillir chacune un certain nombre de personnes. En raison de ces normes sanitaires, les festivaliers devront réserver leurs billets, en ligne, 48h à l’avance (ne vous inquiétez pas, c’est toujours gratuit).

Le nombre de festivaliers dépendra donc chaque soir des normes gouvernementales et des compagnies. Pour les organisateurs, qui devront s’adapter, rien n’est figé « on avance à vue ».

La particularité de cette 26e édition

 

Cette année, la musique sera de mise ! Après de nombreuses éditions beaucoup plus axées sur les Arts de rue, cette nouvelle programmation souhaite mettre en avant le concert. Une façon de redynamiser ce festival, souvent vu comme familial, plutôt pour les parents que pour les plus jeunes. Le renouveau sera aussi présent dans le choix des spectacles avec des sujets volontairement légers, qui invitent à réfléchir, tout en nous faisant oublier cette année compliquée « on va bien rigoler, pas seulement être ébahie ».

 

 

Des recommandations pour les jeunes :

Côté musique

On vous l’a dit plus haut, cette année les Renc’Arts ont voulu frapper fort musicalement. Ils commenceront donc les hostilités, le premier jeudi, par Naive New Beaters. Le groupe électro, auteur de Heal Tomorrow, sera présent pour jouer son dernier album Fun Hours. « Oublier la noirceur de l’avenir, les regrets du passé…Fun Hours « raconte l’après, quand on réalise qu’il faut profiter des bons moments ». C’est un bonbon coloré qui colle aux dents…on ne s’en débarrasse pas si facilement ! » Comme le décrivent si bien les organisateurs du festival.

Nous retrouverons également Victor Solf, ancien chanteur principal du groupe Her, connu pour ses titres Quite Like et Five Minutes. L’auteur-compositeur-interprète de pop-rock-soul arrivera au festival, en solo, pour y jouer son nouvel album sorti cette année, Still. There’s Hope.

Au cours de cette édition, vous aurez aussi le plaisir d’écouter Chapelier Fou Ensemb7e pour un concert acoustique mais en aucun cas classique. Piers Faccini jouera son nouvel album Folk-Rock, Shapes of the Fall. En outre, vous découvrirez Bachar Mar-Khalifé, un chanteur franco-libanais qui mélange avec brio la musique traditionnelle libanaise avec l’électro, le Hip-Hop, le jazz et le classique.

En somme, il s’agira musicalement d’un véritable tour du monde.

Côté spectacle

Il est certain que depuis 1996, les Renc’Arts ont montré qu’ils étaient incollables sur les Arts de la rue, aussi bien avec du théâtre, des acrobaties, de la jonglerie que des spectacles de clowns. La rédaction de Sinon a sélectionné pour vous, 3 spectacles.

Plouf et Replouf (Clowns) : « Un spectacle dont la profondeur du propos ne dépasse pas la hauteur du premier boudin de la piscine. D’éclaboussures en glissades, la maladresse s’invite au cœur du duo, provoquant des clowneries totalement réjouissantes : dérapages incontrôlés, contorsion slipesques, addiction involontaire au chewing-gum… »

Fantôme – Dark side (Théâtre) : « Fantôme (Dark Side) raconte l’histoire d’un match de foot. Et aussi l’histoire d’une Princesse et d’un Prince, enfin d’un Roat, enfin du Fantôme. Mais Fantôme évoque aussi l’histoire d’un des secrets les mieux gardés d’Ecosse : le sort peu enviable d’enfants, séparés de leur milieu familial, qui échouent dans des institutions qui ont perdu toute humanité. »

Jacqueline et Marcel (Théâtre) : « Ensemble, ils feront semblant. Pour l’occasion, Jacqueline a sorti sa robe du soir, Marcel a revêtu son smoking. Il y aura du panache, du charme, du romanesque, mais il n’y aura ni champagne ni musique ni paillettes… Il sera question de porte, de tabouret, de tricherie. « L’histoire ? Nous serions heureux de la connaître ! Ce qui est certain c’est que ces deux imposteurs seront là, devant vous et qu’ils feront tout pour vous rencontrer. »

Évidemment, le festival les Renc’Arts réservent encore de nombreuses surprises que vous pouvez retrouver sur leur programmation (mettre hyper lien). Chaque concert/spectacle a été sélectionné avec soin, tant pour son propos que pour l’endroit dans lequel il va être joué. Dans tous les cas, cette édition se voudra jeune et pleine de vie ! Comme le dirait si bien le directeur artistique du festival « je pense qu’on en a assez bavé ».

Le mot d’ordre du festival : un retour à la vie « normale »

 

S’il y a bien une chose qui se dégage de l’équipe organisatrice des Renc’Arts, c’est l’optimisme. L’ambition de ce festival est de faire passer au public un bon moment « Les gens qui ont appris que le festival auraient lieu étaient super contents ».

Alors si vous aussi souhaitez profiter de l’été, le festival Les Renc’Arts pourra certainement vous y aider !

Infos pratiques

Si vous souhaitez devenir bénévole pour le festival les Renc’Arts, Les Agitateurs de Culture recrutent !

agitateursdeculture@gmail.com

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Interview et article : Yohan Ferré