Céu

Chanteuse éclectique généreuse /

Céu, interprète compositrice de 39 ans, prestance brésilienne, nous a accueillis dans les loges de la scène espadon pour une entrevue avec la radio la Tribu. Nouvelle rencontre avec une des artistes du focus Sao Paulo de la 28e édition du festival Les Escales.

C’est une artiste qui n’oublie pas d’où elle vient, avec des racines très ancrées dans les musiques traditionnelles de son pays, le Brésil. Ce n’est pas pour autant qu’elle oublie le jazz et la pop qui rythment sa musique.

La musique et Céu, ça ne date pas d’hier, née d’une famille de musicien, elle y trempe depuis toute petite. Cependant l’ironie fait qu’elle n’orientait pas sa vie vers la musique et ne souhaitait surtout pas en faire son métier. Malgré cela, son éducation musicale l’a rattrapée et son amour pour cet art est devenu réel vers l’âge de 14 ans. Sao Paulo, sa ville, d’une diversité culturelle très marquée l’a forcément inspirée. Sa profession étant sa passion, elle n’aime pas le business qui l’entoure mais elle essaie de s’y adapter.

Sinon à 20 ans, elle voulait faire quoi ? Et bien elle voulait tout simplement trouver qui elle était, en fumant des pétards et en étant tranquille avec sa musique. Et qu’est ce qui la fait danser ? Une musique qui touche son âme.

Elle a été récompensée par deux grammy. Mais, pour elle, ces derniers n’ont pas vraiment d’utilité mis à part dans l’industrie musicale où ils augmentent son potentiel.

Comment s’est passé son concert à Saint-Nazaire, durant le deuxième jour du festival des Escales ? Elle trouve que le public français se concentre plus sur le côté mental des morceaux que sur le côté vivant.

Dernière question : quels artistes elle souhaite voir sur le festival ? Le Brésil la rattrape puisque elle soutient Tàssia Reis et Edgar. Mais elle reste tout de même une grande fan de Charlotte Gainsbourg !

Texte : Léa Philippe et Jeanne Lagoutte Galiana- Photos : DR